Dans la lignée de « Frances Ha » ou de « Baden Baden », « Jeune femme » raconte un moment de la vie d’une trentenaire instable, à la dérive.
Ceci dit « Jeune femme » est plus triste, plus désespéré, malgré l’énergie, le grain de folie et l’humour de la jeune femme qui peuvent faire illusion.
Revenue du Mexique, Paula est mise à la porte par son amant, un de ses anciens professeurs et aussi photographe. Rejetée par sa mère, Paula, à la rue, cherche un logement et un travail.
Son parcours commence par un passage aux urgences.
La caméra aussi erre un peu, tâtonne et cherche la stabilité, à l’image de l’héroïne du film.
L’histoire est très touchante, portée par Laetitia Dosch. L’actrice, criante de vérité, joue de façon exceptionnelle. On peut lire sur son visage très mobile une fine palette d’émotions, variées, comme ses façons de se coiffer.
Malgré une fin un peu décevante, c’est un film à voir pour l’actrice et la description de la solitude, la détresse qui n’épargnent pas les jeunes personnes n’ayant pu de se « caser » assez tôt.