« Le canard Sauvage » de Henrik Ibsen *****

Mise en scène de Stéphane Braunschweig.

La pièce (que je ne connaissais pas) à elle seule est un chef-d’oeuvre.

Chaque personnalité est intéressante et admirablement bien jouée. Se succèdent par alternance froideur, folie calculatrice, rage, colère, désespoir, rationalité, bon sens, fragilité, amour.

J’ai beaucoup aimé le décor : un pièce austère en bois clair sur plan inclinable intelligemment actionné, pièce donnant par portes coulissantes sur le grenier des protagonistes. Dans celui-ci ils ont créé une forêt avec terrain de chasse. Tout à l’avant de la scène, un panneau blanc en bois que les machinistes peuvent faire descendre pour y projeter des images.

Le texte avec son humour, sa précision, ses vérités semble avoir été écrit au 21ème siècle.

L’histoire : un homme, à défaut de pouvoir défier pleinement son père (trop puissant) à qui il impute de multiples méfaits, va mettre face à ses vérités une famille d’anciens associés, au nom d’un idéal de transparence. Ses révélations vont bouleverser cette famille modeste et vulnérable.

La pièce pose très justement la question de la légitimité du dévoilement de la vérité au nom d’un idéal, et ses réponses vont peut-être à contre-courant de certaines théories actuelles. ..Ce qui rend la réflexion vraiment intéressante.

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