En 1980, Clara fête les 70 ans de sa tante en famille, elle vient de guérir d’un cancer, ses cheveux commencent à repousser. Elle vit à Recife sur une avenue qui longe l’océan, avec son mari et ses 3 enfants, dans un bâtiment plein de charme « Aquarius ». Plus de trente ans passent, Clara est veuve, elle reste l’unique occupante du bâtiment qu’un riche promoteur immobilier tente de récupérer par tous les moyens.
Comme beaucoup de films latino-américains, celui-ci souligne les différences de classe sociale souvent liées à la couleur de la peau. Il met en lumière la corruption et l’absence totale de scrupules qui animent les hommes d’affaire. Ceci dit, j’ai senti l’intérêt du film ailleurs, même si ces thèmes sont intéressants.
J’ai beaucoup aimé l’écriture du film, fine, intelligente, faisant confiance à l’intelligence du spectateur. Ecriture qui dépeint une femme de plus de soixante ans dans un superbe portrait, mais aussi une famille brésilienne, un immeuble, un quartier, une ville, avec une BO de choix. Il montre tout en nuances un amour de la vie, de l’avenir, malgré le vieillissement et l’attachement aux choses du passé.