L’histoire commence par la fable de l’éléphant et de la fourmi que j’ai trouvée très pertinente.
Nero est un jeune mexicain qui a grandi a Los Angeles, puis se trouve expulsé des USA. Il parvient à regagner les Etats-Unis et est bien déterminé à obtenir la nationalité américaine. Il projette de s’engager dans l’armée -chose possible pour les étrangers depuis 2001. Après une visite chez son frère à LA, il va combattre quelque part au Moyen-Orient.
Le film est construit en 4 chapitres séparés par des ellipses : l’expulsion des USA, le retour aux USA, le séjour chez le frère, la guerre au Moyen-Orient. La photographie et les cadrages sont magnifiques voire sublimes, surtout pour ce qui se passe en extérieur ou dans les grands espaces. A retenir certaines images très saisissantes de la frontière américano-mexicaine, dont la traversée de la zone frontière sous les feux d’artifice du 31 décembre. La scène des moulins à vent m’a elle aussi scotchée.
Les 3 premiers chapitres montrent concrètement le voyage de Nero et les rencontres qu’il fait en chemin. Le dernier chapitre sur la guerre est lui plus abstrait et semble se passer dans un genre de no man’s land, contre un ennemi mal identifié, sans but précis, si ce n’est contrôler une autre frontière.
Nero est un personnage un peu lunaire, rêveur et déterminé, qui poursuit un seul but : obtenir la nationalité américaine. Quitte à se battre dans un no man’s land, au coeur d’un conflit qui ne fait pas vraiment sens pour un jeune mexicain.
Cette quête rend le personnage touchant, et cette histoire finalement plutôt cruelle.
J’ai très envie de voir ce film.
J’en ai entendu énormément de bien et ton article ne fait que le confirmer.
Merci beaucoup de cet article !
Bonjour Laura,
Merci pour ton commentaire.
Si tu vas le voir, n’hésite pas à écrire ce que tu en as pensé .
Très bon dimanche.