Salvador Mallo, réalisateur célèbre en panne d’inspiration, sujet à de multiples troubles et douleurs, vit dans un magnifique appartement décoré d’oeuvres d’art et d’objets colorés. A l’occasion de la projection d’un de ses anciens films dans une médiathèque, il recontacte 30 ans après, l’acteur principal Alberto Crespo, avec lequel il s’était brouillé.
Les retrouvailles permettent à Alberto de trouver un très beau texte sur l’ordinateur de Salvador, mais vont entraîner le cinéaste dans la consommation d’héroïne.
Je n’en dis pas davantage, je trahirais les astuces du scénario.
Je n’ai pas été vraiment touchée par le héros et sa vie, je n’étais pas toujours en empathie avec lui, même si les acteurs jouent avec justesse.
Mais c’est bien le scénario, le point fort de ce film : je l’ai trouvé brillant, intelligent, dense et fouillé, tel que Pedro Almodovar sait les écrire, en maître des émotions, de la psychologie, des couleurs et des destins singuliers. Ici le destin du héros fait écho à sa propre biographie.
Je trouve que « Douleur et gloire » est à la hauteur de l’oeuvre magistrale d’Almodovar.
Voilà un film sue j’irai certainement voir le plus vite possible.
Un candidat sérieux pour le palmarès visiblement, et qui ne devrait pas laisser insensible le président du jury.
Je te dirai si je partage ton avis, j’y vais cette semaine !
Bonsoir Anne, comme je n’ai pas été très touchée par ce film, je n’ai pas fait attention au scénario. Si Almodovar a la Palme d’Or, je serai très contente mais par forcément pour ce film ci. Bonne soirée.