Nous sommes en 2044 et la réalité est difficile. La majeure partie des terriens passent une grande partie de leur temps, sur Oasis, un immense jeu virtuel.
Le défunt créateur de ce jeu, James Halliday, offre la direction de son monde virtuel au gagnant d’un concours qu’il a organisé au sein d’Oasis. Pour gagner le concours, il est nécessaire de bien maîtriser la culture geek des années 1980 : les films, les jeux vidéo et la musique de l’époque.
Wade et un groupe de jeunes personnes courent vers la victoire mais doivent affronter une société dirigée par le cynique Nolan Sorrento.
Ce n’est qu’après l’émotion que j’ai un peu analysé le film.
Il y a beaucoup de bonnes choses :
– Il apparaît que celui qui domine et dirige le monde virtuel, imaginaire domine également le monde réel, plus essentiel que les univers fictifs : ceci est bien montré par Steven Spielberg et constitue l’essentiel de son message.
– Je ne maîtrise de loin pas la culture pop des années 80, surtout pas les jeux vidéo, mais j’ai bien suivi le film aux nombreuses références. Un plaisir ludique de s’amuser à les deviner dans telle ou telle allusion.
– Le groupe de jeunes qui cherche à gagner le concours est éminemment sympathique.
– Quoique très véloce, l’animation virtuelle n’est pas indigeste et très bien réalisée.
– Malgré un événement dramatique (le seul) et ce sera mon bémol, le film est peu violent. Disons que la violence se situe dans le monde virtuel, différente dans le monde réel. Les désastres du virtuel entraînent la ruine ou le déclassement des joueurs.
J’ai beaucoup aimé aussi ce jeu entre réel et virtuel, personnes et avatars, bien plus abouti que dans le film « Avatar », moins énigmatique que dans « Matrix ».
En bref, je pense que ce film est un excellent divertissement. J’ai été complètement happée par le scénario et la mise en scène extrêmement bien rythmés.
Précieuse courte critique. Merci beaucoup !
Bonjour Ywan, merci !!