Jacques, grand reporter, rentre en France après un voyage au Proche Orient où il a perdu un collègue. Un évêque du Vatican le contacte peu de temps après et lui demande de participer à une commission canonique qui enquête sur l’authenticité d’apparitions de la vierge à une jeune novice dans le Sud de la France.
Cette affaire commence à poser problème à la préfecture, en effet les pèlerins -filmés avec retenue- se pressent sur les lieux, le prêtre qui soutient la jeune femme se démarque de l’Eglise et les marchands du temple commencent à faire recette.
La commission d’enquête procède de façon très rigoureuse et scientifique, Jacques apporte son regard et ses méthodes d’investigation journalistique. Un lien privilégié se crée entre lui et Anna, la novice. Il découvre en elle une jeune orpheline ballotée de foyer en famille d’accueil, solitaire mais soutenue par deux amitiés fusionnelles, décidée à vouer sa vie à Dieu.
Au fur et à mesure que Jacques s’approche de la vérité, la jeune Anna se fragilise.
Le film ne tranche pas sur la nature des apparitions.
J’ai trouvé cela très intéressant d’aborder le thème religieux par le biais du surnaturel. Sous un angle scientifique, l’origine des religions semble fondée sur le surnaturel et le mystère. C’est un peu le coeur de toute croyance qui est sondé. Xavier Giannoli montre une Eglise attachée à ne pas confondre superstition, délire, imposture et foi, quitte à utiliser les dernières découvertes scientifiques dans ses enquêtes.
Dans diverses affaires d’apparitions évoquées sa position est rarement tranchée, laissant une part de liberté aux croyants.
Je n’ai pas tout compris à la fin … Ce qu’a vu et fait Meriem, le rôle de l’icône.
Je reste ceci dit sur une impression très positive, je ne me suis pas ennuyée une seconde.