Film vu en DVD. Il n’était pas passé dans les cinémas inclus dans mon abonnement. Je tenais à le visionner, j’apprécie beaucoup la sensibilité de Noémie Lvovsky.
C’est un film triste, dur et pourtant si délicat, extrêmement respectueux et sans jugement, sur la folie d’une maman et les souffrances engendrées chez sa fille qui l’adore.
Le film raconte plusieurs moments de la relation entre Mathilde et sa maman, avec des épisodes de folie successifs et les réponses que donne Mathilde. La fillette vit sa vie malgré tout, déchirée par l’amour impuissant qu’elle voue à sa mère. Son père, intervient au bon moment. Pour adoucir les moments de souffrance, Noémie Lvosky fait appel à des métaphores (allusions à « Ophélie » de Shakespeare) et une dose de fantastique poétique (la chouette qui parle).
Ces moments imaginaires sont peut-être ceux qui expliquent la résilience de Mathilde, résilience palpable dans le final du film, très touchant.