Film sorti le 29 mars 2017
Félicité vit à Kinshasa, elle est chanteuse dans un bar et élève seule son fils adolescent Samo. Tabu apprécie bien Félicité. Un jour Samo est victime d’un grave accident de moto. Félicité le retrouve ensanglanté sur un lit d’hôpital. Elle cherche à travers la capitale congolaise à réunir la somme nécessaire pour éviter l’amputation de son fils.
L’histoire est racontée en deux parties d’une heure chacune.
La première partie est consacrée à la narration du calvaire de Félicité pour éviter l’amputation. A mi-chemin entre le reportage et le film naturaliste, Alain Gomis entraîne le spectateur dans une immersion au coeur de Kinshasa, ses quartiers, rues, chemins et routes, bars et appartements, s’attardant sur les visages et les corps des protagonistes, en rythme avec la musique nocturne du bar.
Quelques incursions oniriques dans cette première partie et de la musique classique européenne jouée par un orchestre congolais.
Sans cela, l’histoire se résumerait à une chronique sociale caustique.
Le récit change de direction dans la seconde partie, il devient plus éclaté, plus abstrait, onirique et poétique, toujours musical. Comme un kaléidoscope, dont les images vont transcender la problématique sociale. Après le choc, Félicité et son fils vont retrouver un apaisement, grâce aussi à Tabu, et pouvoir juste continuer à vivre avec une part de joie.