Je dois dire que ce film m’a laissée sur ma faim, malgré l’excellence d’Amy Adams, de Jake Gyllenhal et de Michael Shannon et une belle réalisation.
Susan, la quarantaine est galeriste à Los Angeles : les oeuvres qu’elle expose lui évoquent la médiocrité, elle a des difficultés financières et son mari la trompe.
Son ancien mari, Edward, un écrivain sensible et fragile lui envoie et dédie son dernier roman intitulé « Nocturnal animals », nocturnal animal étant aussi le surnom qu’il lui donnait.
Se dessine alors une histoire en trois strates : le présent de Susan, l’époque de son mariage avec Edward 20 ans auparavant, et le récit du roman, un thriller sordide.
Le roman est-il une allégorie de leur histoire ? Si oui, le parallèle entre les destins des deux enfants (le réel et le romanesque) est de très mauvais goût.
Si Edward veut juste prouver qu’il n’est plus le même qu’il y a 20 ans et donner une leçon à Susan, pourquoi alors utiliser un thriller comme substance du roman ? La réalité n’est pas elle une énigme policière.
J’ai trouvé peu de suspense, peu de rebondissements, de coups de théâtre, de twists comme dans d’autres thrillers.
En fait c’est un thriller qui n’en est pas vraiment un, assez bizarre, en fait.