J’ai un faible (et c’est peu dire) pour l’Irlande, aussi bien pour le côté nature -sublime- que pour le côté humain, musical et artistique -prolifiques pour un si petit pays-, et historique -une histoire souvent déchirante et produisant des grands hommes. Cette sympathie a été déterminante pour le nombre d’étoiles de ma critique, mais pas seulement.
Dans les années 80/85, un lycéen pris dans le chaos familial, dans une Irlande économiquement fragile, change d’école et retourne dans le public -assez chaotique aussi- pour des raisons financières. Il va monter un groupe de musique rock avec d’autres élèves pour conquérir le coeur d’une jeune femme dont il est éperdument amoureux. Jusque là, rien de plus banal comme histoire. On se croirait dans un énième teen-movie musical.
Mais c’est sans compter :
- Une BO excellente, avec des tubes des années 80 plus de nouvelles compositions de Gary Clark vraiment à découvrir. Ma préférée : celle sur le mannequin.
- Des couleurs, une façon de filmer qui rappelle les films des années 80 et quelques clins d’oeil : un véritable bain de jouvence, sans nostalgie, pour celles et ceux qui étaient jeunes à l’époque et une histoire qui donne confiance en la vie pour les spectateurs « post- eighties ».
- En arrière-plan une critique pince-sans-rire de la société irlandaise.
- De jeunes acteurs épatants, dont les différents looks de rockeurs sont très réussis
- Les dialogues : du franc parler, de l’insolence, de l’humour avec de savoureux accents irlandais.
- Surtout une énergie folle, une grande bouffée d’oxygène, comme je le disais un appel à la confiance en l’avenir, malgré la grisaille de la vie,
En quelque sorte la quintessence de ce qu’on ressent lors d’un voyage en Irlande.