J’ai (re)visionné les 3 premiers opus de la franchise « Jason Bourne » -dont le 3ème tourné en 2007- avant d’aller voir cette quatrième partie. C’est toujours le thème du fugitif (presque) innocent, du moins non responsable, amnésique recherché par un membre paranoïaque de la CIA pour qui il représente une grande menace.
Le film se développe selon trois directions : la recherche des clefs de son passé pour Jason Bourne, la traque du héros par la CIA et par un très vilain « atout » -incarné par Vincent Cassel, un plan machiavélique de contrôle des réseaux sociaux par la CIA, laquelle sera mise en déroute par Jason Bourne.
Un beau casting : Matt Damon plus musclé que jamais, Tommy Lee Jones rusé et retors, Alicia Vikander énigmatique et ambivalente.
Formellement , c’est du déjà vu, même si c’est bien fait : vues aériennes, passage dans plusieurs grandes villes de la planète, avec de longues escale à Langley (Virginie) où scintillent les mille écrans des analystes de la CIA, dont les images semblent recouvrir l’ensemble de la planète dans ses moindres détails, musique incessante et saccadée, au rythme rapide et haletant, plan successifs brefs sur divers objectifs, courses poursuites nerveuses, dont la dernière avec des véhicules de police à Las Vegas carrément déjantée …Attention …migraine à l’horizon !