http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=137097.html
En 1985, Ron, une caricature de texan amateur de rodéo, macho, homophobe et au langage viril à l’humour bien graveleux, découvre qu’il est atteint du Sida. Il ne lui reste que trente jours à vivre, d’après le corps médical. Cherchant d’autres remèdes que l’AZT qui a de nombreux effets secondaires, il trouve des médicaments non validés par les autorités sanitaires américaines, chez un médecin au Mexique. Il ouvre un club et vend puis donne -avec des frais d’adhésion- des traitements alternatifs aux adhérents. Il se lie d’amitié avec une femme médecin et avec un travesti atteint aussi du Sida. N’obtenant pas gain de cause pour le maintien de son entreprise face aux lobbies pharmaceutiques soutenus par les autorités, il parvient à vivre sept années.
J’ai énormément aimé « Dallas buyers club », pour plusieurs raisons. Filmé je crois la caméra au poing, le plans sont cadrés au plus près et très travaillés. Le jeu par les deux interprètes principaux est exceptionnel et riche : malades, souffrants et cotoyant la mort, ils pratiquent l’humour, le franc parler, vivent avec détermination. La pudeur et le courage ne sont balayées ni par leur colère ni par leur peur.
Ron cherche à rester maître de sa vie et libre du corps médical et hospitalier.
Plusieurs thèmes sont abordés par le film : le pouvoir des lobbies pharmaceutiques, l’humanisation touchante d’un homme gravement malade, l’amitié, la lutte pour vivre libre, la mentalité texane des années quatre-vingt, cela sans misérabilisme et sans susciter de la pitié .
Un très beau film qui a beaucoup de choses à dire.
Une histoire vraie de surcroît.
Un film bouleversant et très triste, j’ai presque eu les larmes aux yeux à la sortie du cinéma. Les performances de Matthew McConaughey et surtout de Jared Leto magnifient le film, un film à voir et à revoir, mais avec un paquet de mouchoirs.