
Ce film de science fiction est inspiré du roman de Frank Herbert (que je n’ai pas lu) et réalisé sur le rythme, les sons et la musique omniprésente et envoûtante de Hans Zimmer.
L’Univers est dominé par l’Impérium et son armée de Sardaukar. Le pouvoir s’articule entre plusieurs maisons, dont la maison Harkonnen de la planète Giedi Prime et la maison Atréide de la planète Caladan.
L’Epice est une substance essentielle aux voyages interstellaires et donc l’énergie la plus recherchée de l’Univers. On la trouve essentiellement sur la planète de sable nommée Arrakis. La maison Harkonnen et son chef le Baron gèrent depuis des années la production de l’Epice sur Arrakis. Mais l’Empereur décide de céder la gestion de la substance à la Maison Atréide dirigée par le Duc Leto.
Léto, sa concubine Jessica et leur fils Paul quittent Caladan pour Arrakis. Mais si ce cadeau de l’Empereur s’avérait être une machiavélique manoeuvre politique ?
Dans une première partie du film, Denis Villeneuve pose les décors, met en place les circonstances, présente les protagonistes. L’héroïne la plus étrange est cette planète de sable Arrakis, peuplée de vers géants mobiles et souterrains surgissant très rapidement à la surface ; mais peuplée aussi d’habitants autochtones rodés à la vie rude du désert : les Fremen.
Paul Atréide, le fils de Leto et de Jessica, a été éduqué par sa mère, une ancienne combattante de l’ordre des Bene Gesserit. Il développe des pouvoirs divinatoires grâce à ses rêves et sous l’effet de l’épice.
L’action, les péripéties et les rebondissements se développent dans une seconde partie grandiose.
Villeneuve offre au film un casting trois étoiles (Timothée Chalamet, Rebecca Fergusson, Oskar Isaac, Stellan Skarsgard, Charlotte Rampling, Jason Momoa, Javier Bardem…).
Son style inimitable donne naissance à une oeuvre minimaliste, peu bavarde, aux paysages de sable et de pierres, avec objets, architecture et vaisseaux au design sobre et original ; oeuvre qui pourtant prend les allures d’une épopée palpitante, à la hauteur de Star Wars à mon avis.
Denis Villeneuve est un de mes réalisateurs préférés, j’ai aimé tout ce que j’ai vu de lui, ici il nous livre un film magistral. Dans l’attente d’un second opus à ne surtout pas manquer.
J’aime aussi ce cinéaste mais pas beaucoup la science fiction alors j’hésite.
Bonjour Luocine, oui je te comprends. Cela dit, le film est intéressant d’un point de vue esthétique. Et toutes ces histoires de familles, constituent une mythologie assez intéressante. Mais c’est certain, c’est de la pure fiction !
Je rejoins évidemment ton enthousiasme pour louer les qualités de ce grand space opéra. Dune est une sorte de Star Wars shakespearien en effet, doté d’une mythologie proche mais porté par un sens de l’épique moins festif, plus grave.
Dire qu’il va nous falloir patienter un bon moment avant de découvrir les suites du Messie de Dune…
Oui, Dune est plus grave et aussi plus dépouillé. La griffe de Villeneuve est un plus je trouve.
Elle s’accorde bien à la tonalité du roman. Et puis c’est un « passion film », un rêve qui pour Villeneuve devient réalité. Et c’est bien ça qui importe, comme dirait Duncan. 😉