
A la veille de la Révolution Française, quelque part en province, Pierre Manceron est le cuisinier du Duc de Chamfort. Lors d’un déjeuner avec des convives de marque, le cuisinier se permet une liberté par rapport au menu commandé, le voilà renvoyé !
Avec son fils qu’il élève seul, Pierre Manceron retourne vivre chez son père dans une chaumière isolée à la campagne. Peu de temps après, Louise, une mystérieuse étrangère demande au cuisinier qu’il lui apprenne son métier. Elle demande à devenir son apprentie. D’abord réticent, Manceron cède. Tout au long du film le spectateur peut assister à la création de ce qu’on pourrait appeler le premier restaurant.
Les décors, costumes, l’atmosphère permettent une immersion imaginaire dans cette époque charnière de l’Histoire. Le casting est excellent (Isabelle Carré, Grégory Gadebois, Benjamin Lavernhe, Guillaume de Tonquedec..).
Cela dit, je n’ai pas été complètement convaincue. Peut-être la noblesse est-elle trop caricaturée ? Peut-être trop de drames, et pas assez de légèreté? Il manque cette saveur qu’on avait pu découvrir dans des films culinaires comme ‘le festin de Babette ».
Mais l’idée de prouver que tout homme peut se révéler gourmet et amateur de saveurs, cette démocratisation du goût dans le concept de restaurant donne tout son intérêt au film de Eric Besnard.
Ton menu affiche un plat agréable et foutu mais manquant néanmoins de subtilité semble-t-il. Pourtant le cuisinier Gadebois est assez habile à l’écran d’ordinaire. Mais je t’avoue que la devanture ne m’a pas emballé.
Grégory Gadebois est très touchant, il a un jeu sans faille dans ce film. C’est le scénario qui ne m’a pas tout à fait convaincue. Bonne journée Princecranoir,
Bonjour Anne, j’ai vu ce film en avant-première il y a plus d’un mois et j’en garde un très bon souvenir. Gadebois et Carré sont bien et les plats très appétissants. Bonne journée.
Oui les acteurs sont formidables dans ce film.
« Le festin de Babeth 0 » est pour moi un très grand film. J’ai rarement été aussi émue par un film. La scène où le chanteur d’opéra tombe amoureux de la fille du pasteur sur le duo de Figaro (je crois) est une réussite totale. Et le repas est incroyable.