
Cette série de Netflix compte actuellement 1 saison et 8 épisodes. Elle est inspirée du roman en plusieurs volumes de Julia Quinn. La famille Bridgerton : la mère, veuve et ses 8 enfants. Les Bridgerton évoluent au sein de la noblesse londonienne du 19ème siècle, dans le sillage de la reine. Cette première saison s’attache aux amours de Daphné Bridgerton, sans oublier tout le petit monde qui gravite autour d’elle. A cette époque, une mystérieuse Lady Whistledown évoque la vie londonienne dans une chronique ironique et bien renseignée.
La nouvelle série de Chris Van Dusen, aux décors et costumes très colorés, romanesque et bien enlevée, avec un côté bluette, mais prescrite pour les plus de 16 ans, se suit comme une saison des « desperate housewives » du 19ème siècle (« la chronique des Bridgerton » s’en rapproche davantage, que de « Downton Abbey » par son piquant, la voix off de la chroniqueuse et le côté addictif).
Cela dit et cet aspect est énorme, les auteurs de la série nous trompent sur la marchandise. « Les chroniques de Bridgerton » sont présentées comme une fiction historique à la Jane Austen, alors qu’il s’agit de tout autre chose.
Cette série est une uchronie (l’uchronie est un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’Histoire à partir de la modification du passé), une histoire passée qui se déroule dans un monde alternatif. Bref c’est de la science fiction. Un peu comme « Inglorious basterd » ou « Django enchained » de Tarantino (films que je n’aime pas du tout à cause justement de la torsion historique imposée aux scénarios).
L’erreur n’a pas été de réaliser cette série tout à fait intéressante et agréable, mais d’avoir menti sur le genre de la série.
Je suis un peu tombée des nues en découvrant petit à petit le film, mais une fois habituée à cet autre monde, j’ai bien aimé.
Ma femme et ma fille ont regardé. Elles ont trouvé cela sans plus. J’ai fait d’autres choix. 😉
Finalement j’ai regardé jusqu’au bout, une fois acceptée l’idée de ce monde alternatif, l’histoire est très sympa. Les décors valent le détour. Mais c’est un peu un film pour filles !