Un des grands manipulateurs du temps (en tout cas du temps pensé) est le cinéma avec les possibilités qu’offrent images, montage et musique : sauts spatio-temporels, temps inversé, rallongé, écourté, franchi dans un sens ou dans l’autre avec des ellipses… Christopher Nolan est devenu maître dans cet art du jeu avec le temps imaginé.
C’est avec le cerveau en ébullition que je suis sortie de la salle : film écrit sous cocaïne, ou par une personne qui vient du futur ?
Les textes dits rapidement utilisent un vocabulaire scientifique, technique pour initiés et une logique à laquelle parfois manquent quelques maillons. Les actions qui s’en suivent sont tout aussi véloces et parfois s’enchaînent on ne sait trop pourquoi.
Cela dit, je trouve que l’intrigue et l’idée de départ sont bien trouvées, passionnantes et font un excellent scénario pour un thriller d’espionnage fantastique. Les acteurs se prennent au jeu, je retiens quelques scènes mémorables (avec l’avion ou les catamarans), bien sûr les scènes inversées font mouche. Est-ce grave de ne pas tout comprendre (pourquoi font-ils sauter la bombe ? Pourquoi certains personnages inversés se trouvent loin dans le passé ?..) Quoiqu’il en soit j’ai apprécié « Tenet », peut-être à revoir …!
Bonjour Anne, j’ai apprécié de vior ce film mai je n’ai pas compris grand-chose. Le mélange présent et futur m’a paru confus. Et je pense qu’il faudrait que je le revois. Bon dimanche.
Bonjour Dasola, oui j’ai aussi trouvé le film assez nébuleux par moments ! Très bon dimanche,
En sortant de la projection (j’ai pu voir le film deux fois lors des deux avant-premières programmées dans mes cinémas de proximité), j’avais très peur que Nolan ait complètement perdu, voire dégouté ses spectateurs. Tenet est assurément écrit sous influence, Nolan étant toute fois plus amateur de théine que de cocaïne.
Si la confusion désarme, je note tout de même qu’il suscite l’envie d’une deuxième vision. Deuxième passage en revue que je confirme plaisant, bien que, en ce qui me concerne, il n’ait pu combler toutes mes interrogations. Mais en y repensant, certains paradoxes temporels d’Interstellar m’avaient pareillement échappé sans que je boude mon plaisir.
Bonjour, Oui bien sûr je plaisantais pour la cocaïne. J’ai bien envie de voir le film une deuxième fois. Malgré la complexité des autres films de Nolan, celui-ci m’a paru plus abstrait. Mais une sortie cinéma tout à fait justifiée. Très bonne fin de week-end Princecranoir.