« Ad Astra » de James Gray ***/****

Dans un avenir proche … Roy Mac Bride travaille dans une station reliée à la Terre lorsqu’une surtension électrique s’abat sur la structure et le fait chuter de plusieurs centaines de mètres.

La société qui gère la colonisation de l’espace soupçonne une ancienne mission spatiale perdue près de Neptune, d’être à l’origine de ces phénomènes électriques dangereux pour le système solaire et la Terre. Il s’avère que le père de Roy Mac Bride était responsable de cette expédition chargée de découvrir l’existence de toute autre forme de vie et de conscience dans l’espace.

La société spatiale envoie Roy en mission sur Mars via la Lune : il devra envoyer à son père hypothétiquement encore en vie près de Neptune, un message à propos des événements récents.

S’il y a peu de rebondissements ou d’imprévus dans ce film très linéaire, celui-ci constitue une belle réflexion sur la solitude.

La réalisation est impeccable et n’a rien de futuriste, ce qui laisse à penser que ce voyage très crédible pourrait se réaliser prochainement. Les paysages lunaires et martiens, les bases souterraine et lunaire, comme les engins, structures et véhicules spatiaux, semblent presque appartenir au présent. C’est sur ces deux points (la réflexion sur la solitude et la réalisation très réaliste) pour moi que réside la réussite de « Ad Astra ».

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6 commentaires pour « Ad Astra » de James Gray ***/****

  1. Céline dit :

    C’est prévu que moi et mon homme allons le voir 🙂

  2. princecranoir dit :

    Superbe formellement en effet, le film se double également d’une ambitieuse réflexion sur le lien filial (amorcée dans la dernière partie de son film précédent) ainsi que sur le deuil, ce qui n’est pas sans rappeler le biopic de Chazelle sur Armstrong.

    • Bonjour, en fait oui, il est question du lien filial, mais je n’ai pas trop compris le message, j’ai dû passer à côté. J’ai été davantage sensible à ce que James Gray dit de la solitude. Très bon Dimanche.

  3. princecranoir dit :

    Je pense que Roy, qui s’est enfermé dans une forme de bulle personnelle souffre de n’avoir que trop peu connu son père, parti explorer les confins du système solaire. Cette résurgence lui donne l’espoir de renouer ce lien, de combler un manque, mais qu’en est-il du père ? Je ne dévoile pas davantage pour les lecteurs qui n’auraient pas vu le film.
    Bon dimanche.

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