Jong-Soo jeune homme timide de condition modeste, est livreur en attendant de devenir écrivain. Sa mère les a abandonnés lui et sa soeur, enfants, les laissant seuls à la campagne avec un père que Jong-Soo déteste.
Jong-soo rencontre par hasard Haemi, une amie d’enfance, de condition modeste et encore plus paumée que lui. Ils deviennent amants. En départ pour le Kenya, Haemi demande à Jong-Soo de s’occuper de son chat.
Lors du retour d’Afrique, Haemi revient accompagnée de Ben un riche jeune homme qui vit à Séoul dans le quartier huppé de Gangnam.
Ben semble se jouer de Jong-soo tout en séduisant Haemi.
Ce film a beaucoup pour plaire : une magnifique photographie, une réalisation fluide, un choix de musique pertinent. Lee Chang-Dong distille le mystère en ne révélant jamais la vérité, si ce n’est celle de la passion dévorante de Jong-Soo. Il sème des indices, des paroles, que le spectateur peut interpréter, menant cependant celui-ci inexorablement au final.
J’ai pourtant trouvé le temps long (près de 2h30) et je ne suis pas rentrée dans l’histoire, pas vraiment intéressée par les personnages, sortant du cinéma avec peu d’émotions et un sentiment de vacuité. Mais ce n’est que mon ressenti, consciente que ce film a inspiré nombre de critiques élogieuses.
La palme de Télérama, mais pas la tienne si je comprends bien. 😉
Je méfie des films de Lee Chang-dong, car échaudé je fus par « Poetry ».
Bonjour,
En fait je suis presque désolée de n’avoir pas été emballée, tant de nombreuses critiques parlent de chef d’oeuvre !