J’avoue, je suis tombée dans le panneau : pendant un certain temps après avoir vu la bande-annonce et la campagne publicitaire lancée par les cinémas strasbourgeois, j’ai cru à l’existence réelle de Guy Jamet. Je me demandais comment j’avais fait pour, à mon âge, rater cet homme et surtout son tube « Dadidou ».
Bon .. au moment d’aller voir le film j’avais compris que c’était un faux documentaire. Le début ressemble à un documentaire avec l’inclusion de pseudo vieilles images, mais le film fait ensuite penser à ces vidéos furtives familiales, lorsqu’on filme les gens qu’on apprécie.
Le coup de maître d’Alex Lutz est double : parvenir à faire croire à l’existence de son personnage ; créer de toutes pièces et de façon très crédible un personnage dans sa singularité très détaillée, réaliste et originale. Guy Jamet, non seulement a de la voix, mais il a un humour qui lui est propre, une nonchalance désabusée et tendre, beaucoup de finesse.
On finit par être touché par ce chanteur des années pop, à présent septuagénaire avec un passé de crooner. Mais Guy Jamet est toujours plein de ressources.
Des surprises attendent le spectateur tout au long du film, je ne citerai que l’interprétation pleine de sensibilité d’une chanson de Charlebois.
Mention spéciale aux compositeurs Vincent Blanchard et Romain Greffe, dont la chanson principale aurait pu être un tube et me trotte encore dans la tête.
Vous l’aurez compris, ce film est un coup de coeur.
James là où on l’attend M. Lutz ! Merci du conseil.
Très bon dimanche Princecranoir, merci pour ton passage !