Il est très intéressant de découvrir une partie de la vie de l’auteure du célèbre roman « Frankenstein » au début du 19ème siècle.
Mary Godwin a perdu sa mère à sa naissance. A 16 ans, elle vit à Londres avec son père et sa belle-mère qui tiennent une librairie dans un quartier poisseux, aux côtés de son demi-frère et de sa demi-soeur. Lors d’un séjour en Ecosse elle fait la connaissance du jeune poète Percy Shelley.
Elle va tout abandonner pour lui, alors qu’il est marié et père d’une petite fille. Commence une vie de bohème : dettes, alcool, deuil vont ponctuer cette nouvelle vie aux accents sulfureux.
Petit à petit l’idée de la créature de Frankenstein, abandonnée et désespérée, va germer dans son esprit. La célébrité, avec une reconnaissance tardive de son nom d’auteure permettent momentanément à Mary de sublimer sa jeunesse malheureuse.
Elle Fanning, excellente, incarne intensément cette jeune femme tourmentée à la recherche de sa propre « voix » d’écrivain. J’ai moins aimé les jeux des hommes.
Dommage aussi que la cinéaste semble partir de l’idée que tout le monde connaît Frankenstein. Il aurait été intéressant de développer davantage les détails du roman.
Les décors sont convaincants et apportent du réalisme au biopic.
Une découverte plutôt passionnante.
Elle Fanning, j’adore ! Elle est toujours juste. Je l’avais aimé aussi dans le dernier Sofia Coppola. Merci du partage 🙂
Bonjour,
Merci de votre passage sur mon blog , très bonne journée !