Usant d’une palette de couleurs ternes, de beaucoup de dialogues et de questions posées sur la peine de mort ou le droit de vivre, Hirokazu Kore-Eda nous livre un thriller judiciaire avec plusieurs facettes et rebondissements.
La scène initiale nous montre Misumi en train de tuer puis de brûler un homme qui s’avère être son ancien patron. Il sera arrêté et défendu par un célèbre avocat, Shigemori.
Les versions de Misumi et de témoins évoluent au fur et à mesure que le procès avance. Le cinéaste aborde la question de la filiation.
Les échanges entre l’avocat et le suspect sont passionnants et bénéficient d’une excellente mise en scène.
On en vient à douter des images elles-mêmes, en l’occurence de la scène initiale. Qui dit la vérité, qui ment ? Pourquoi ? Au spectateur de se faire son idée.