Le film raconte la fuite et l’errance du premier président géorgien et de sa garde rapprochée en 1991 au coeur du Caucase, après le coup d’état de la junte, soutenue par l’Union Soviétique.
Beaucoup de choses tendent à en faire un excellent film : des acteurs au visage marqué et buriné ; de très beaux paysages tendant du noir/gris/blanc, vers davantage de lumière ; une part d’onirisme et d’hallucination ; des maisons géorgiennes typiques et austères ; certains plans du groupe lourdes de sens ;un sujet très intéressant sur l’Histoire européenne récente.
J’ai, ceci dit, regretté le côté répétitif dans le scénario et la mise en scène. Souvent les mêmes paroles, des étapes qui se ressemblent les unes les autres. Le temps paraît assez long et rien n’avance.
Cette stagnation est certainement voulue, mais je n’ai pas trop compris les enjeux.
Un film à voir tout de même.