J’aime beaucoup l’affiche du film comme la bande annonce et ne suis pas sortie déçue de la salle bien au contraire.
Maroc, 1920, Albert Maillard est questionné par des militaires français.
Le 9 novembre 1918, dans une tranchée où se bat Albert, le lieutenant Pradelle apprend que l’armistice est proche, pourtant il décide d’envoyer deux hommes en reconnaissance sur le terrain ennemi.
C’est l’histoire de l’amitié entre Albert, comptable et Edouard Péricourt, dessinateur de génie. L’histoire d’un artiste brisé par l’absurdité et les souffrances de la Grande Guerre.
Lorsqu’un artiste est brisé, peut-être dans un premier temps son imagination en ressort tarie. Ceci dit il se peut que son âme meurtrie produise un univers d’une sensibilité à fleur de peau, des oeuvres folles et sublimes ; dans un tourbillon, un cri de douleur masqué par l’art et le désespoir.
Avec ses couleurs sépia, son grain épais, l’image très bien cadrée met en mouvement ce début du 20ème siècle très bien reconstitué avec des mouvements de caméra osés. Albert Dupontel fait écho à cet artiste cassé par son ton à la fois désespéré et ironique, les superbes masques portés par le héros, les dessins, une histoire qui oscille entre amour et haine, corruption et honneur, vie et mort.
Un film original, émouvant, avec une atmosphère que seul Dupontel est capable de créer.
https://www.senscritique.com/film/Au_revoir_la_haut/12648863
Un film que je n’attendais pas à aimer tant. Dupontel a rencontré Lemaître et le roman a pris forme, de bien belles formes en vérité.
Bonjour, oui, un film marquant.
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