Fin 1918, Gerti Schiele, découvre son frère Egon allongé chez lui, souffrant de la grippe espagnole. Sa femme Edith est déjà décédée. Tout en soignant Egon Schiele, Gerti se remémore le passé et certains moments de la vie d’Egon.
C’est par des flashes back qu’on découvre la vie de cet artiste à la réputation sulfureuse, mort prématurément.
Le film s’attache essentiellement au rapport entre Egon et les femmes de sa vie, à commencer par Gerti, puis Moa, Walli, Edith. Il aborde l’épisode de l’incarcération de l’artiste pour des affaires de moeurs liées à la représentation d’enfants dénudés. Le réalisateur ne prend pas partie, il laisse le spectateur libre de ses jugements.
Dieter Berner aborde la rencontre avec Gustave Klimt, la relation avec son protecteur, l’exposition « Jungendstil » et l’amitié avec des artistes.
C’est toujours avec reconnaissance que je regarde les biopics consacrés aux hommes et femmes célèbres. En effet, juste les rappeler à notre mémoire et les sortir de l’oubli, donner certains détails de leur vie, non seulement crée l’envie de se replonger dans leurs oeuvres, mais fait du bien lorsque certains autres films restent superficiels et inintéressants.
J’ai beaucoup aimé les 3 acteurs principaux dans les rôles d’Egon Schiele, de Gerti et de Walli. Ils ont beaucoup de présence, insufflent de la passion, du magnétisme au film plutôt classique, aux beaux décors et costumes. Je conseille de le voir en VO.