J’ai essentiellement apprécié ce film pour sa forme et sa réalisation. Des costumes et des décors de qualité. De très beaux cadrages qui font penser parfois à des tableaux de Veermer, des extérieurs qui font penser aux « hauts de Hurlevent ». Une actrice à la belle voix âpre très convaincante. Fluidité et sobriété dans la narration
Katherine, « vendue » à un époux antipathique au 19ème siècle, s’installe en compagnie de son mari et de son beau-père dans une demeure tout à la fois belle et austère. En l’absence des deux hommes, elle se prend de passion pour le nouveau palefrenier.
Après, je dirais que l’histoire est sinistre et sombre, aucun personnage n’est là pour rattraper l’autre. Une des morales du film est qu’il ne vaut mieux pas être pauvre, parce qu’on paye pour les autres.