J’ai eu un véritable coup de coeur pour ce biopic très dense et riche qui retrace une trentaine d’années de la vie du Commandant Cousteau et de sa famille.
L’axe du film consiste dans la relation entre Jacques-Yves Cousteau et son plus jeune fils Philippe.
Populaire, avec la dimension d’un film grand public, le film n’emprunte pas les voies de la facilité et n’est en aucun cas lisse et formaté. Il explore au contraire les zones d’ombres du commandant, ses constantes difficultés financières proportionnelles la grandeur de ses rêves et de son génie, difficultés contre lesquelles il fera preuve d’une grande imagination.
Quelques scènes époustouflantes, comme tout ce qui se passe en Antarctique -dont la tempête, réelle, ou par exemple la scène avec les requins ou celle avec la baleine.
On apprend à quel point Simone Cousteau tient une place importante dans l’équipage de la Calypso.
Hommage émouvant à Philippe Cousteau, le film met en évidence le rôle central qu’il a tenu dans la prise de conscience du Commandant et son virage écologique, tout aussi émouvant.
Ces portraits croisés, en ne cachant pas les travers des protagonistes, permet encore davantage une mise en relief du génie et du rôle essentiel qu’ils ont pu jouer dans la protection des océans et du « monde du silence ».