
Au Danemark, de nos jours. Des lycéens organisent un genre de rallye autour d’un lac, avec dégustation de bières jusqu’à l’ivresse. Ca se termine dans le tram, où les jeunes menottent un contrôleur.
Quelques jours plus tard, dans un lycée de Copenhague, la proviseure souligne le problème de l’alcoolisme chez les jeunes.
Martin, professeur d’histoire est rappelé à l’ordre par un genre de conseils de parents et d’élèves, à propos de la mauvaise qualité de ses cours.
Martin se retrouve au restaurant avec 3 autres collègues professeurs, pour fêter les 40 ans du collègue professeur de philosophie. Ils discutent de la théorie d’un psychiatre norvégien, Finn Skarderud, selon laquelle les hommes naissent avec un déficit d’alcool dans le sang. Ils décident de tenter l’expérience de s’alcooliser modérément chaque jour, afin de se sentir mieux.
Par cette fable douce amère, Thomas Vinterberg livre une radioscopie de la société danoise et de sa jeunesse à travers le prisme de la consommation d’alcool. Il brosse aussi le portrait de 4 hommes, dont deux qui m’ont beaucoup touchée : Le professeur de sport et aussi Martin, un quinquagénaire en pleine crise existentielle.
Si le discours sur l’alcool n’est jamais puritain, il aborde le tragique de l’existence et la faillibilité de l’humain que révèle l’alcoolisme, avec un clin d’oeil au philosophe Kirkegaard.
Mads Mikkelsen interprète remarquablement le rôle de Martin et montre ses talents de danseur.
Un film à voir, s’il passe toujours près de chez vous.
Je ne lis que du bien sur ce film qui avait disparu trop tôt des écrans. La réouverture des salles (et des terrasses) est l’occasion de prendre un verre avec Mads.
Oui, et … santé !
Merci pour cette belle chronique. Je vais guetter la programmation dans ma région…
Bonjour Anne, je suis contente que le film t’ai plu autant qu’à moi. J’avoue même avoir été agréablement surprise. Bonne journée.
Bonjour Dasola,
Oui c’est une bonne surprise ! Bonne journée.
Grand film. 😀