
Dans les années 1960, la petite Elisabeth (Beth) Harmon, perd sa mère tragiquement. Elle est confiée à un orphelinat. Elle s’y lie d’amitié avec le gardien qui lui apprend à jouer aux échecs. Celui-ci voit en elle un prodige et lui fait rencontrer les membres d’un club d’échec.
Cette mini-série de 6 épisodes est rapidement captivante. Dans l’atmosphère des années 196O, très bien reconstituée, avec la Guerre Froide en toile de fond, Scott Frank dessine la trajectoire de femmes blessées par l’existence. Celles-ci traceront leur chemin dans le milieu masculin des échecs.
Ce qui m’a vraiment plu dans « le jeu de la dame », c’est l’approche psychologique très fine et les relations entre les divers protagonistes. Relations atypiques, utilisant parfois peu de mots, avec une émotion intense retenue de bout en bout. J’ai aimé particulièrement la relation entre Beth et sa mère adoptive, deux écorchées vives, qui ont appris à s’aimer.
Les acteurs sont tous épatants. Plus qu’une série, « Le jeu de la dame » aurait pu être un grand film de cinéma.
Si le film est « féminin » voire « féministe », le milieu des échecs n’est pourtant pas représenté de façon machiste. Au contraire, c’est le seul univers où Beth se sent à sa place , reconnue pour qui elle est réellement.
J’espère qu’il y aura une seconde saison, même si la première saison se suffit à elle-même.
j’ai beaucoup aimé cette série , je préfère les petites séries les séries très longues sur plusieurs saisons me lassent très vite
Bonjour Luocine, Oui le format est très bien. Bon week-end, Anne