
Antoinette, institutrice romantique est aussi maîtresse du père d’une de ses élèves. Quand celui-ci lui annonce qu’il part en randonnée dans les Cévennes avec sa femme et sa fille sur le chemin de Stevenson, Antoinette ne réfléchit pas et s’inscrit la même semaine pour une randonnée avec un âne.
J’ai été enchantée par ce film très sympathique. Bien sûr tout cela n’est pas très moral, bien sûr, Antoinette ne fait pas le poids face à sa concurrente, jouée par l’excellente Olivia Côte.
Mais le film vaut le détour pour diverses raisons : Laure Calamy est pétillante, drôle, émouvante, profonde et légère. Les confidences et interactions avec Patrick, son compagnon aux longues oreilles, sont dignes d’une relation entre un psy et sa patiente. Les paysages font plonger dans les vacances estivales qui ont pris fin, avec un brin de nostalgie. Ils réveillent des envies pour une prochaine année.
J’ai surtout aimé les chemins de traverse empruntés par Antoinette, lorsqu’elle se perd, fait des haltes et discute avec les autres randonneurs, lorsqu’elle prend le chemin à l’envers, ou rencontre des motards, des soigneurs atypiques. C’est dans ces moments qu’elle trouve ses propres chemins, loin de ceux décidés à l’avance, et que le film trouve ses plus beaux moments.
J’aime beaucoup ta très jolie critique qui s’attarde sur les égarements (sentimentaux et pédestres) d’Antoinette. Il y a en effet, au fil de ces rencontres, quelque chose d’une odyssée ponctuée d’épisodes qui vont m’aider à trouver le bon chemin.
Merci pour ton message, Princecranoir.
Bonjour Anne, un film très plaisant à voir qui fait passer un excellent moment
Bonjour Dasola, Oui, j’ai aussi passé un moment très agréable. Bonne journée,
En effet, c’est un film « sympaythique » 🙂
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