1805, sous le règne de Napoléon : François Vidocq est prisonnier sur un ponton. Après s’être opposé à un dangereux bagnard nommé Maillard, il parvient à s’échapper en même temps que Nathanaël, un bandit alsacien.
Quelque temps plus tard, à Paris, pour obtenir grâce, Vidocq accepte de travailler pour la police et son chef Fouché. Il forme équipe avec des compagnons recrutés dans la rue et traque Maillard et ses hommes. Les arrestations se succèdent jusqu’au jour où Nathanaël (que Vidocq avait libéré sur le ponton), devenu un brigand notoire, lui propose une alliance pour dominer les bas-fonds de Paris.
Comme le soulignent de nombreux commentateurs les décors et les costumes d’époque valent largement le détour. L’ambiance permet une immersion probante et violente dans le Paris du premier Empire.
Ceci dit, Jean-François Richet ménage peu de place pour les enquêtes, les investigations ou un scénario avec du suspense. Il accorde davantage d’importance aux alliances et aux mésalliances entre les divers protagonistes. Vidocq est présenté comme un homme solitaire, patriote, cherchant à tout prix à se racheter aux yeux de l’Empereur. Malgré cela, je n’ai pas vraiment compris pourquoi, lui-même issu du bagne, cherche à tout prix à coincer les malfrats.
C’est un film intéressant à voir, même si le scénario peut sembler inabouti.