Quelques années après la mort de Jésus, Saul de Tarse (appelé Paul à Rome), d’abord persécuteur des premiers chrétiens, trouve la foi et fonde diverses communautés chrétiennes sur le pourtour méditerranéen. Il arrive à Rome où Néron, l’accusant des incendies qui ont ravagé la ville, le fait emprisonner et condamner à mort. C’est ici que commence le film.

Paul est prisonnier. Un médecin Grec chrétien, Luc, lui rend visite dans le but de recueillir son témoignage et l’histoire de sa vie. Les chrétiens sont persécutés à Rome, parfois brûlés vifs au coeur de la cité, d’autres fois présentés dans les arènes lors des jeux du cirque. La communauté chrétienne s’organise comme elle le peut autour d’Aquila et Priscilla. Luc est hébergé dans cette communauté.

Si les décors et les costumes permettent une immersion réussie, certaines scènes comme les flashes back au ralenti cassent la fluidité du film. Des faits sont certainement romancés et cela est un peu gênant pour un film qui se veut historique.

Ceci dit, ce film a deux mérites :

• Il revient aux fondamentaux du christianisme avant la création de l’Eglise et l’institutionnalisation de la nouvelle religion en évitant de justesse le prosélytisme. Il permet la contradiction dans des discussions entre l’officier romain, Paul et Luc.
• Il met en relief la persécution des chrétiens, fait toujours présent dans l’actualité internationale.

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