Nathalie, parisienne travaillant dans l’audiovisuel, organise sa pendaison de crémaillère dans sa nouvelle demeure à Saturnin, un village de campagne. Elle invite des gens connus ou moins connus : sa sœur Hélène, militante associative, son ex beau-frère, Castro, lunettes noires tout de noir vêtu, animateur d’une émission en perte d’audience, un jeune youtubeur à casquette et sa bande de fans, un voisin spécialisé dans la culture bio, un humanitaire, Jean-Paul, la maire du village, la fille de Castro qui vient d’écrire un livre sur ses parents …
Le film met en scène diverses situations et discussions entre les convives, tout au long de la soirée.
J’ai eu l’impression d’être invitée à la pendaison de crémaillère, comme un témoin invisible et j’ai adoré ce film caustique où personne n’est épargné, sauf peut-être le chauffeur de Castro ou le mari slave de Nathalie.
Agnès Jaoui se joue de tout le monde : Aussi bien du monde rural (avec les autochtones et les néo-ruraux), que des parisiens, des séniors que des jeunes, d’une droite cynique que d’une gauche angélique, des « pro » et des « anti » réseaux sociaux. Jean-Pierre Bacri, Léa Drucker, Agnès Jaoui sont excellents, les dialogues mordants et très drôles, ne gâchant pourtant pas la bonne humeur qui se dégage de ce film aux accents grinçants.
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