Exceptionnellement je dédie un article à une bédé.
Une littérature abondante a été publiée sur cette bande dessinée mythique, considérée par certains comme archétypale. Je ne puis qu’être humble à côté de cela.
Je ne la connaissais pas avant d’avoir vu le film de Luc Besson, « Valérian et les mille planètes ». Depuis quelques semaines je découvre la saga grâce à la lecture de la réédition des épisodes sous forme de version intégrale chez Dargaud. J’en suis à un peu plus de la moitié de l’oeuvre.
En quelques mots : chef d’oeuvre, richesse scénaristique et imaginative, personnages décalés, humour, analyse politique fine et non classable.
Les albums n’ont rien de formaté, d’idéologique ou de modélisé. Chaque épisode est un petit chef d’oeuvre, une création originale. Si les idées sont a priori de gauche, elles se retrouvent au final exposées à l’humour, au décalage, à l’absence de théorisation et n’ont rien de définitif. Ce sont des odes à la liberté, à l’imagination et à l’égalité, tant au plan des idées, des scénarios que des graphismes.
Je suis reconnaissante à Luc Besson d’avoir dédié un film à ces héros, qui rende hommage à la Bédé, mais aussi aux récents films de science fiction (j’ai pensé à Avatar, à Star Treck), car même s’il a détourné l’original en ajoutant des touches de son imaginaire propre, il m’a donné envie de connaître l’oeuvre de Christin et Mézières, tout à fait passionnante.
Vous avez compris que je recommande la lecture des Bédés, comme le visionnage du film, sans modération.
Effectivement, on peut louer Luc Besson d’avoir remis ce classique de la BD française au premier plan des rayons de librairie. Si le film est loin d’être un chef d’œuvre de SF, il reste un bel hommage à l’œuvre de Christin et Mézière.
Merci pour votre commentaire Princecranoir. Bonne soirée.