Camille vit dans une mission catholique au Cambodge de nos jours, elle envisage de prendre le voile. Tous les jours elle emprunte un chemin qui longe une rivière et les ruines de temples, pour soigner une villageoise.
Elle va croiser Sambath, guide touristique qui part à la pêche. Sambath a une femme gravement malade. Les destins se croiseront forcément.
Le film offre de très beaux plans et images parfois oniriques aux couleurs chaudes, à la végétation luxuriante et crée une atmosphère qui évoque bien les tropiques et la moiteur.
Le chemin constitue certainement une métaphore de l’existence, où se croisent désirs, fantômes, souvenirs de la guerre, questions sur la vie, l’engagement, la foi.
Ces sujets sont juste effleurés par la cinéaste et par les acteurs peu loquaces, dont la présence est à peine perceptible et le jeu assez théâtral.
Le film passe avec légèreté et frôle juste, cela peut plaire ou déplaire.