Pour moi, un bijou du cinéma japonais et le film qui m’a le plus marquée en 2013, avec « Heimat ».
Une petite fille est enlevée sous les yeux de 4 de ses camarades de classe. Elle est ensuite assassinée. La mère de la petite victime interroge les fillettes qui ne parviennent à se souvenir d’aucun détail. La femme va entraîner ces enfants dans une promesse qui va déterminer leur existence future.
L’histoire est racontée en deux films, aussi divisés en feuilletons. Le tout dure plus de 4h, on ne voit pas le temps passer, même si je conseille de regarder le tout en 2 fois.
Le jeu est sobre et avec peu d’effusions, toute la violence très palpable est sous-jacente. La photographie très belle a la simplicité et l’élégance de l’architecture japonaise. La narration, fluide et subtile, fait avancer le spectateur dans une histoire qui parle de mal, de destruction en chaîne à partir d’un épicentre.
Comment un événement originel a pu laisser son empreinte et sa puissance dévastatrice sur plusieurs destins. Ce séisme temporel est réalisé de main de maître de façon implacable.
Laissant aussi son empreinte sur le spectateur.