Il fallait oser monter « Lysistrata » d’Aristophane, une comédie de la Grèce Antique, par définition non empreinte par la pudeur judéo-chrétienne.
Pour faire cesser la guerre entre Athènes et Spartes, Lysistrata, une athénienne de caractère pousse les femmes grecques à s’emparer de l’Acropole (où est déposé le trésor) et à faire la grève du sexe.
Pièce obscène, truffée de jeux de mots graveleux, elle n’en demeure pas moins très drôle et résolument moderne.
Mise en scène par une troupe de théâtre amateur, dans un langage contemporain, avec de la musique des sixties/seventies, jouée de façon vivante et décomplexée, elle permet de passer un très bon moment.