Au Japon, fin des années 1960. Depuis sa naissance jusqu’à l’âge de 2 ans, la petite Amélie est une enfant qui semble absente au monde. Une voix off la représente, alors qu’elle pense être Dieu, incarné par une séries de tubes. Un événement très stimulant l’éveille aux autres et à son environnement, elle commence à parler, à marcher, à regarder autour d’elle.
Les scénaristes s’inspirent du roman de Amélie Nothomb, et racontent la petite enfance d’Amélie au Japon, à hauteur d’enfant, jusqu’à ses 3 ans.
Le film vaut le déplacement, non seulement pour l’histoire très touchante, sensible, laquelle malgré des apparences légères touchent à l’essentiel, au travers de thèmes graves (le deuil, la guerre) ; mais aussi pour le travail d’animation remarquable entre aquarelle et impressionnisme, dans un foisonnement et une déclinaisons de couleurs.
C’est une magnifique adaptation du roman centrée sur sa profondeur insoupçonnée. Je conseille vivement pour tous les âges.
Sur Sens critique.

Pas fan d’Amélie Nothomb, mais j’entends beaucoup de bien de ce joli film d’animation. À voir donc.