« On ira » de Enya Baroux ***

Marie (touchante Hélène Vincent), 80 ans, vit seule chez elle, munie d’aides techniques pour pallier ses difficultés. Elle attend son fils Bruno (David Ayala) en rendez-vous chez la banquière, pour aller chez le médecin.

Suite à quelques péripéties c’est un auxiliaire de vie, Rudy, (Pierre Lottin dans un rôle à sa mesure) qui l’emmène chez le médecin, chez qui ils signent des documents permettant à Marie de se rendre en Suisse pour un suicide assisté.

Le lendemain, inventant une histoire, Marie entraîne son fils, sa petite-fille Anna et l’auxiliaire de vie, dans un périple en camping-car vers la Suisse.

Ces personnes avec leurs fragilités, leurs secrets et leurs travers, vont parvenir à se décentrer, à se retrouver sur l’essentiel et accompagner Marie.

Je n’ai pas toujours vraiment accroché à l’humour de ce film, dont le fond est grave. Si elle pose des questions, pour Enya Baroux les réponses sont évidentes, malgré les réactions des différents protagonistes. Je suis sortie de la salle avec un certain malaise. C’est clair, le sujet est sensible et fondamental, difficile pour moi d’avoir un avis tranché.

J’avais préféré dans le style Road Movie familial « Little Miss Sunshine ».

Sur Sens critique.

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1 Response to « On ira » de Enya Baroux ***

  1. Avatar de dasola dasola dit :

    Rebonsoir Anne, je n’ai pas vraiment ressenti un malaise. C’est un « road movie » touchant avec des acteurs qui sont bien. Le personnage de David Ayala est tête à claques mais on s’en accommode. Le sujet est évidemment grave mais qu’il soit sur le ton de la comédie ne m’a pas dérangée. Bonne soirée.

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