Avec Emmanuelle Béart, Audrey Bonnet, Stanislas Nordey, Denis Podalydès et Claire Zeller.

Le décor : une salle de basket avec un panier au fond, pas de meubles, juste un pull par terre ici et là et des bouteilles d’eau d’Evian.

Le spectacle de 2h15 se compose de 4 quasi-monologues successifs, avec au final une gymnaste qui évolue faisant tournoyer un ruban. Au cours de chaque monologue les acteurs tantôt se déplacent sur le terrain de basket ou dans l’auditoire, tantôt sont immobiles, couchés assis.

La performance des acteurs est exceptionnelle avec un texte à mon avis difficile à mémoriser, ne présentant ni réelle trame, ni repères logiques.

J’ai été impressionnée par le jeu, la diction, le parler admirables des 4 acteurs, en l’occurrence celui de Denis Podalydès et d’Emmanuelle Béart.

Ceci dit, j’ai juste moyennement apprécié le texte, lequel n’est pas une histoire. Avec au départ un accès d’humeur d’Audrey, chaque acteur énonce ses vérités personnelles, constituées de diverses considérations philosophiques, littéraires et existentielles.

Je n’ai été ni émue ni vraiment captivée par la teneur de ces considérations.