1939 : La guerre est déclarée, Londres menacée par les bombes. C.S. Lewis, auteur de « la chambre de Narnia », professeur à Oxford et membre du club des Ingklings auquel appartient Tolkien ; prend un train rempli d’enfants envoyés à la campagne, et se rend chez Sigmund Freud. Il croise Anna Freud qui part donner un cours à l’Université. Dans l’appartement des Freud, richement agrémenté par des bibelots de divinités, se joue un huis clos entre l’athée Sigmund Freud et le récemment converti au catholicisme, C.S. Lewis.
Je ne me suis ni ennuyée, ni vraiment perdue dans ces discussions et débats foisonnants, c’est pourquoi je mets des étoiles.
Matt Brown parcourt plusieurs sujets à travers cette rencontre fictive :
- le débat sur l’existence de Dieu et sur la religion qui n’apporte pas beaucoup plus d’arguments que ceux qu’on peut rencontrer dans un débat lors d’une fête familiale.
- une approche de la psychanalyse, pas caricaturale heureusement, mais qui n’aborde pas certains points importants (comme la découverte de l’inconscient ou le début des cures par la parole -sauf inattention de ma part.)
- la relation entre Anna Freud et son père, filmée de façon assez touchante.
- Et ce que j’ai vraiment apprécié dans le film : l’affrontement psychologique entre les deux hommes, dans lequel chacun pousse son contradicteur dans ses retranchements.
J’ai bien aimé le jeu de Matthew Goode, élégant et fin. Anthony Hopkins est convaincant en vieillard génial proche de la mort.
Malgré tout, ce n’est pas un film coup de coeur, mais intéressant à découvrir.
Sur Sens critique

Étonnant sujet qui aura sans doute davantage de rayonnement outre-manche où C.S. Lewis est un auteur plus connu du grand public.
Je crois que je vais en tenir aux débats entre Jung et Freud dans « A Dangerous Method ».
Bonjour, Oui tu as raison pour Lewis. « A dangerous method » était un film plus abouti et intéressant.Bonne journée .