Sophie Fillières est décédée juste après le tournage du film, dont elle a confié le montage à ses 2 enfants.
Elle y dessine le portrait de Barberie Bichette (Agnès Jaoui), poétesse, parisienne, 55 ans, séparée, mère de 2 jeunes de 17 et 22 ans, qui sont une de ses raisons de vivre. Le film est composé de plusieurs moments de vie de Barberie : lorsqu’elle est chez son thérapeute, dans un parc, chez son éditeur, à la salle de sport, dans sa salle de bain, sur la terrasse d’un restaurant suédois, à l’hôpital…Elle croise différentes personnes. La caméra est centrée sur Agnès Jaoui, son visage, sa silhouette, ses propos.
Ces quelques journées passées à Paris, puis de l’autre côté de la Manche sont comme un itinéraire qui conduit Barberie à travers ses peurs de vieillir, de mourir, vers une acceptation.
Si la majeure partie du film est réaliste, racontée sur le ton d’une comédie douce amère qui parfois fait sourire, j’ai compris la dernière partie comme une métaphore du futur départ de la cinéaste, vers un espace d’éternité.
C’est une oeuvre à découvrir en hommage à Sophie Fillières, et pour qui apprécie Agnès Jaoui.
https://www.senscritique.com/film/ma_vie_ma_gueule/69668865
Le billet de Christoblog.

Merci de ce conseil qui vient confirmer les bons échos perçus ici et là. Pas sûr que j’ai l’opportunité de le voir en salle mais il est désormais sur ma liste.
Merci pour ton commentaire. Bon dimanche,